Depuis cette date, le diagnostic de performance énergétique (DPE) en vigueur n’est plus le même. En effet, il est le résultat d’une réforme qui avait pour objectif d’asseoir ses données en les fiabilisant afin qu’il puisse devenir opposable comme les autres diagnostics immobiliers des transactions de vente ou de location. Le DPE a donc acquis une valeur juridique depuis le 1er juillet 2021. Par la même réforme, son rapport a aussi gagné en lisibilité. Depuis l’entrée en vigueur du nouveau DPE, il est encore possible de fournir les anciens DPE encore valides lors d’une transaction immobilière mais progressivement, ils seront amenés à disparaître : d’abord à compter du 1er janvier 2023 pour les DPE réalisés avant 2018 puis à compter du 1er janvier 2025 pour les DPE réalisés au cours de la période allant du 1er janvier 2018 au 30 juin 2021.
Que ce soit pour une vente, une location ou même à titre volontaire, réaliser le DPE issu de la réforme du 1er juillet 2021 permet de connaitre avec précision la note de performance énergétique d’un bien, qui, toujours représentée par une lettre de A à G, l’est aussi désormais par deux seuils, l’un correspondant à l’énergie consommée, l’autre aux émissions de CO2. En effet, l’impact environnemental d’un bien participe désormais pleinement à l’attribution de la note DPE au point même de devenir la performance de référence s’il s’avère plus mauvais que la performance énergétique. Le DPE permet aussi de savoir comment la classe de performance obtenue peut être améliorée. En effet, le rapport DPE qui fait état de toutes les forces et faiblesses du bien du point de vue énergétique et environnemental, permet aussi de savoir comment améliorer l’efficacité énergétique du logement tout en réduisant son impact sur le changement climatique, au travers de bouquets de travaux chiffrés et très explicites.